Les évolutions liées au numérique sont considérables, assimilables à une véritable révolution en profondeur de l’économie, des modes de vie, et en réalité de la société. Les collectivités territoriales sont appelées à participer à cette révolutionpour améliorer la qualité de vie des citoyens et la performance des services publics par le biais de systèmes plus intelligents, efficaces, fiables et durables, mais aussi de faire du numérique un outil au service d’une transformation durable.
En effet, l’évolution de nos pratiques numériques et la multiplication des équipements et infrastructures tendent incontestablement vers une augmentation des impacts environnementaux et des conséquences associées, parmi lesquelles l’intensification du changement climatique, la dégradation des écosystèmes et l’épuisement des ressources. Avec des émissions de gaz à effet de serre de 4% en 2020, au même niveau que le transport aérien, et 6% prévus en 2025, l’empreinte écologique du numérique diverge dangereusement des engagements internationaux pris par la France et l’Europe. En conséquence de quoi il est capital de décrypter les enjeux de sobriété numérique et d’engager une démarche qui positionne le déploiement sur les valeurs d’usage – faire par ce que cela est utile et non parce que l’on en a les moyens – pour mieux maîtriser et réduire son empreinte carbone.
Une des clés de cette démarche est de prendre conscience de l’importance d’une stratégie transversale portée au plus haut niveau de la collectivité et caractérisée par les composantes suivantes :
- Établir une liste d’enjeux stratégiques prioritaires afin d’établir une feuille de route.
- Mener une transformation numérique globale : adresser simultanément la transformation interne (organisation, administration, compétences) et la transformation externe (services aux usagers, ville/territoire serviciel).
- Prioriser la transversalité : des chantiers qui reposent sur une gouvernance transverse, des objectifs partagés, des outils de travail communs et un partage d’informations en interne.
La sobriété numérique s’inscrit logiquement dans le fonctionnement quotidien des collectivités comme dans leurs projets de « villes ou territoires intelligents ». Beaucoup d’entre elles se positionnent sur la question mais ne disposent pas à ce jour d’outils et de référentiels pour agir de manière effective. Le numérique est un secteur totalement transverse, la gestion de son impact environnemental demande aux collectivités un cadre structuré d’analyse et de plan d’actions pour engager une démarche cohérente et réellement efficace.
C’est dans ce contexte que VIRTUS Management accompagne les collectivités dans l’intégration du numérique au service des transitions environnementale et sociétale du territoire.
Phase 1 – Effectuer un audit carbone des services numériques actifs
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- Mesure des émissions directes de GES
- Scopes 1 et 2 : induites par l’activation des services
- Scope 3 : amont et aval de l’activation des services
- Cartographie des services numériques et priorisation par identification de leur potentiel d’impacts indirects
- Evaluation du bilan carbone net pour les services prioritaires
- Mesure des émissions directes de GES
Phase 2 – Qualifier la pertinence environnementale des projets numériques en cours
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- Comprendre et caractériser les impacts sociaux et sociétaux des projets
- Mener une évaluation prévisionnelle de leur empreinte environnementale, directe et indirecte
- Identifier les risques liés aux effets rebonds et les contre-mesures possibles
Phase 3 – Rendre pérenne la transition vers un numérique responsable
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- Intégrer la dimension environnementale dans la gouvernance du numérique
- Formaliser les critères de priorisation
- Intégrer la transversalité des projets
- Elaborer une stratégie data responsable
- Définir les indicateurs de performances
- Développer une culture du numérique au service de la transition environnementale
- Prendre en compte les aspects systémiques du numérique dans l’organisation
- Structurer des actions de communication et de formation internes, y compris envers les élus
- Intégrer le principe de sobriété numérique dans les achats et les développements
- Intégrer la dimension environnementale dans la gouvernance du numérique